Cet épisode se déroule 25 ans après les précédents évènements. Cette fois-ci, vous incarnez JD, le fils de Marcus, et ses amis qui se font très vite poursuivre par Jinn, la Première Ministre de la Coalition des Gouvernements Unifiés, car celle-ci est persuadée qui la petite troupe s'amuse à enlever les habitants de Sera, la planète qui ne se porte pas vraiment au top.
Alors que Jinn est soucieuse de la survie de l'espèce humaine, elle prend son rôle un peu trop a coeur et fait construire des habitations aux allures de prisons afin de préserver les habitants de la planète. Ceux-ci, parfois un peu révoltés décident de quitter ces grandes cités et de se marginaliser et sont alors vus comme des parias de la société, JD et ses amis font partie de ceux-ci après un court service au sein de la CGU.
Parce qu'on ne veut pas vous spolier, on va limiter notre petite introduction à ces quelques lignes pour entrer dans le vif du sujet : Gears Of War 4. Développé par le studio The Coalition et surtout dirigé par Rod Fergusson qui officiait sur le premier épisode de la saga, autant dire que l'opus renoue avec le passé.
Comme pour Forza Horizon 3 et ReCore, Gears Of War 4 est un jeu Play Anywhere, c'est-à-dire que vous allez pouvoir y jouer à la fois sur Xbox One et sur PC équipé de Windows 10. Autant vous dire que graphiquement, la différence se fait ressentir. La sortie est donc prévue pour le 11 octobre avec un accès anticipé pour les possesseurs de la version Ultimate Edition qui ont la chance de pouvoir y jouer dès le 7 octobre. Il s'agit bien d'un crossplay, vous aurez également la possibilité de vous affronter en ligne ou de jouer en coopération avec vos amis, peu importe la plateforme effective.
Graphiquement justement, parlons-en. Que ce soit sur Xbox One ou sur PC, le jeu est propre et on voit que les développeurs se sont pris à coeur joie pour bien peaufiner les détails. On retrouve la qualité des studios Microsoft et le savoir-faire de l'équipe du studio The Coalition. C'est beau, beau et encore beau. Les effets de pluie, de vent, les éclairages et l'ambiance parfois pressante se font ressentir à merveille. Les textures sont propres et lumineuses. Alors qu'on se trouvait avec un jeu parfois trop sombre sur les précédents épisodes parus sur Xbox 360, sur Xbox One on est à l'autre bout du monde pour un plus bel effet réussi !
En revanche, je mettrais un petit point noir concernant la campagne solo, bien que prenante et intense, elle semble trop courte. Il faut garder à l'esprit que GoW4 est un jeu qui possède énormément de replay value que ce soit en fonction des difficultés qu'au travers des modes de jeux multijoueurs. Cependant, il faut dire la vérité et 6h de jeu, pas plus, nous ont permis de terminer la campagne en intermédiaire. Concernant les modes multijoueurs, on retrouve les traditionnels, mais nous n'avons pas pu tester au moment d'écrire ces lignes. En effet, il n'y a pas encore beaucoup de joueurs actuellement et ce serait absurde de donner un avis concret là dessus, peut-être que je pourrai écrire ces lignes un peu plus tard.
Au niveau gameplay, on retrouve le traditionnel scénario bien bourrin propre à la saga, mais ne nous arrêtons pas là. Ce nouvel opus apporte également quelques subtilités, dont des phases de "Tower Defense" qui marquent les esprits. Vous aurez à vous servir d'un fabricator pour fabriquer différents pièges afin de défendre des points stratégiques. Il faudra aussi souvent se procurer ce fabricator lors du déroulement du scénario. Malheureusement, ces phases ne sont que très rarement exploitées.
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